jeudi 12 août 2010

Vers Kuhmo, version texte

Longue journée de route, plus de 700 km dont une grosse centaine de piste et une cinquantaine de route défoncée, la premièrer que je rencontre en Finlande, pour atteindre le coeur de l'âme finnoise, Kuhmo - là où est située l'épopée du Kalevala, ce recueil des mythes qui au 19ème a figé la langue.

Aprés une nuit de sommeil moyenne à bord - comme l'an passé je suspecte que mon excés d'activité de la journée et l'excitation des vacances ont réclamé leur tribut, réveil à 6h30 et petit dej copieux avant de débarquer au très fonctionnel terminal des ferries et autres cargos, à l'est d'Helsinki.

Pas de photos, voir l'an dernier :-)

L'archipel d'îles basses où les arbres s'accrochent au moindre roc reste très impressionnant, même maintenant que la surprise a disparu.

Tiens, au fait, je rédige ce billet de la salle de restaurant de l'hôtel, je me fais une matinée de repos. Un petit nuage vaporeux, tout blanc et tout bas, flotte devant moi au dessus du lac, accrochant les rayons du soleil qui le mettent en gloire sur un fond de nuages tout gris, de pins vert foncés - ici, pas beaucoup de bouleaux- et d'eau qui d'ici semble noire.

Ah oui, la route.

Donc cap au nord par l'un des principaux axes, autoroute parfaitement entretenue et en cours d'extension. Alternance de petite averses et de grisaille, régulateur de vitesse calé à 120, pas grand chose a dire.

Vers midi, après 300 km, l'autoroute est un souvenir, et je m'arrête pour déjeuner - gateau chinois au coco et eau. Seulement, je suis dans un coin très peuplé et à chaque fois que je sors de la route pour menfoncer vers un lac, je ne tombe que sur des maisons... Et comme j'ai décidé que je ne m'arrèterais pas sur un parking d'aire de repos...
Je finis par touver un chemin sur un promontoire entre deux lacs qui vient d'être mis en construction. Et de fait je m'arrète chez des gens...

Voila le salon, cuisine, salle à manger :
/// attedre les photos pour cette partie///

Je me dis qu'il serait quand même temps de me mettre en route, que je prévois courte et sans histoire. Je poste donc ce billet et en route.

Complété le soir à Hossa : que nenni. Le wifi fait un caprice, pas moyen d'atteindre le net. Un message personnel via l'ordinateur de l'hôtel - je ne vous recommande pas le clavier finnois... Et en route, pour de bon.

Je me suis interrogé pour savoir si je reprendrais le fil de l'entrée de blog commencée ce matin, ou si j'en ferais une nouvelle. La première solution avait le mérite de la continuité, mais aussi le défaut d'une sorte de fausseté. Je ne suis pas dans le lieu ou l'état d'esprit de ce matin, la continuité ne serais pas vraiment là, non plus, et cette transition, que donnerait-elle. Ma premiére intention était dons un second billet sur ce tronçon, et le debut de ce paragraphe en eût été le commencement. Comme le lecteur le remarque, car le lecteur est subtil et observateur, j'ai changé d'avis, et le temps différé que m'impose la technique, je ne le fais pas apparaitre explicitement dans le récit. Cela nuirait à la lisibilité et en fait à la sincérité du récit qui se construit de lui même ou presque, au fil des souvenirs d'un cheminement.

Ceci dit, le récit n'a guère avancé dans ces dernière lignes. Et cela continue : je retire la tablette de mes genoux (j'écris allongé sur le lit), et vais aller dîner.

Pour patienter, une petite image du funiculaire du mont Koli :
/// et non... ///



Ce petit funiculaire vous emporte en quelques minutes du parking (on peut monter en voiture mais se priver de ce petit moment de vue et de vertige serait bien dommage). L'hôtel Sokos où j'avais déjeuné il y a deux est devant le voyageur qui débarque du waggonnet, et comme l'heure du lounas est bien passée, je me dirige tout de suite à droite, vers le centre d'expositions, que j'ignore bien qu'il soit parait-il digne d'intérêt pour qui à quelque temps ici. Je continue vers les escaliers qui montent au sommet de ce doux mont.
Vous aurez donc droit à une seconde vue de blocs qui forment le sommet le plus haut du sud de la Finlande (mon deuxième "plus haut du...", après le mont Pagnotte, plus haut sommet du nord de la France).

Je ne m'attarde pas et reprends la voiture vers Kuhmo. Je ne prends pas l'itinéraire le plus court, mais une piste qui descend au milieu des bois vers l'extrémité sud du lac qui baigne le pieds du Koli pour le remonter à l'est.

Très belle piste, pas du tout appréciée du GPS du Tiguan qui me fourvoie joyeusement à force de chercher à me faire revenir au plus vite sur le goudron. Un moment de doute, je regarde la carte qui elle aussi est perfectible et fais demi tour, non sans avoir ajouté un point de passage obligatoire sur le GPS qui de fait cette fois me conduit sur l'itinéraire de mon choix.

Joli tronçon, parcouru presque seul - vu deux voitures.

La remontée le long de la rive est du lac est marquée par des averses diluviennes suivies de belles éclaircies. J'ai eu beacoup de chance, les affronter au sommet du mont Koli aurait gaché le plaisir !

Je profite parfois des éclaircies.

/// manquent encore des photos... ///

La belle lumière disparaît un instant plus tard, et le second portrait est tout terne. Non, vous devrez imaginer, pas de copie de la photo suivante.

Un peu plus loin, j'avise des assemblages de grume. Je freine et pénètre sur le parking / espace de manoeuvre du chantier.

L'opérateur est sur son bateau, et rentre quand j'arrive, que mon arrivée l'inquiète ou qu'il ait terminé.

Il jette un oeil dubitatif à la voiture, je le salue poliment de mon meilleur "hei", ses 150 kilos me le rendent d'un air bougon et il disparaît dans le batîment...

En tout cas trois photos : engins et bois, cela pourrait servir pour un reportage pédagogique.



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