dimanche 15 août 2010

De Pyhatunturi à Inari (1)

Je rédige ce billet au soir du 15 août, donc en fin de journée de route. Celle-ci n'a pas été très longue, puisque j'ai consacré la matinée à la gorge d'Isokuru (et non Isokoru, comme saisi dans la trace GPS que j'ai postée).
266 km, à 68km/h de moyenne, mais de vraies montagnes russes : plus de 1500 m de dénivelés cumulés.

Que dire, sans redire le journal de l'an passé?

Que tout change, et rien ne change. Pas mal, pour commencer.

Ce qui change c'est déjà la météo. J'en avait fait des tonnes pompeuses l'an dernier avec la pluie, les nuages et la brume. À ce romantisme inspiré - synonyme, lourdingue - succède dès que je tire les rideaux le choc presque physique du soleil éclatant qui inonde la chambre. Il est évidemment bas, entre droit dans la pièce et j'ai vraiment l'impression d'une vague de chaleur pure.

Petit déjeuner cette fois dans un style breakfast, chargement de la voiture et en marche pour le défilé.

Si vous comparez les photos de cette année à celles de l'an dernier, je pense qu'à l'intensité dramatique a succédé quelque chose de bien plus contrasté, la lumière gommant la menace de certaines vues pour, il me semble, en faire mieux ressortir précisément la férocité profonde que le soleil masque d'une illusion spectrale. D'ailleurs, j'ai pris soin de photographier ce matin le même cadrage, avant le rayon de soleil et pendant. Qu'en pensez-vous?







Oh, un écureuil me surveille pendant que j'écris...

Il ferait doux sans un petit vent frisquet qui s'est levé et ne se couchera pas de la journée. La polaire vient donc recouvrir le t-shirt, noir sur noir. Beaucoup plus agréable!

Les 400 marches (environ) montées, je ne m'attarde pas trop à rechercher une autre géocache pourtant proche et qui me faisait bien envie. C'est que rien ne change : de gros nuages noirs arrivent en bancs certes peu serrés, mais... De fait quelques nuages passent et déposent quelques gouttes d'eau rien de critique. Mais j'ai été rendu méfiant par l'aventure de l'an passé et les déluges d'avant-hier.

Donc retour direct vers la voiture. Il faut bien penser, et vous le savez si vous avez vu la trace que l'ai partagée, pour l'instant par mail et sur Facebook, mais aussi à mon retour sur EveryTrail, il faut penser avais-commencé il y a longtemps, que le retour de cette ballade c'est le contournement complet de ce bon Pyha, ce qui fait dans les 4,5 km évidemment pas plats. Cela dit, le chemin est large, parfois carrossable, toujours confortable.

Je photographie, avec une bouffée de reconnaissance, la cahute qui m'a abrité l'an passé alors que les trombes s'abattaient sur moi.




Il manque quelque chose pour donner une échelle. Disons que la porte doit faire 80 cm de haut. Elle est mignonne, sous le soleil, avec ses cheveux d'herbes folles, non ?

La vue aussi bien sûr est toute différente.





Tiens, vos voyez le rideau de petite pluie, plus bas, plus au nord ?

Après cette bonne petite promenade, mise de quelques photos sur le blog, et c'est reparti pour un amphithéatre naturel (où il devrait aussi y avoir une cache). Chemin de planches facile, cadre magique. Voyez plutôt le billet suivant : il me semble que le soft se plante quand il y a "trop" de photos dans une entrée.


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