mardi 10 août 2010

Le montée à Travemünde (rédigé le 8 août 2010, complété le 9)

Ces premières notes du voyage 2010 arriveront en différé car contrairement à l'an passé je n'ai d'autre connexion que wifi via l'iPad.


Que ce soit l'excitation du départ ou l'absence de ma bouillote poilue, j'ai trés médiocrement dormi. Comme il se doit cela ne m'a pas rendu bien dynamique et je n'ai quitté l'appartement qu'un peu avant 10 heures. Malin, en étant éveillé au moins depuis 6 heures...
Enfin...

Me voila donc sur la route, où il y a peu de monde, si peu même qu'Autoroute FM (qui regroupe les autoroutes du Nord, de Normandie et de l'Est) n'a pas un mot pour la situation sur l'A1!

Quelques faits bruts, pour la vie voir plus loin .

1017 km de route, tout en autoroute - pour 780 à vol d'oiseau, et 993 à en croire ViaMichelin. Une pointe de vitesse à 203 km/h vers 17h30, mesurée par le GPS, mais en fait une très raisonnable moyenne de 90 km/h. Et donc je suis sur le quai depuis 9h, pour embarquer à ce que l'on me dit vers 11 heures.



Et le voyage, alors ?

Commençons par un grand moment de finesse. A la hauteur de Roissy je dépasse une camionnette allemande dont l'arrière est orné de :
"Ein portal fur all : Kakapo.de".
Je suis sur qu'ils feraient un malheur en France...

En passant , j'ai roulé aux vitesses autorisées tout le temps.

A partir de la Belgique, j'ai rencontré des averses de plus en plus violentes, visiblement des cumulonimbus gorgés à bloc. Sur l'Allemagne, plusieurs étaient de vrais déluges, à ralentir fortement et alumer les feux de brouillards avant et arrière pour se faire voir. Malheureusement, ces ondées se fondaient dans une grisaille ambiante qui n'a pas fait éclater cette fabuleuse clarté qui encadre les orages.

C'est ce qui explique ma moyenne plutôt basse, avec une pause déjeuner et plein à Herstal - comme d'habitude - et une visite rapide d'Aix la Chapelle (Aachen).

Pour le déjeuner, Buffalo Grill, ce n'est pas de la gastronomie ni même couleur locale, soit, mais le dimanche midi, le choix se restreint.

Pour Aix la Capelle, j'ai vraiment hésité. D'un côté, c'est réputé une petite merveille. De l'autre, le temps n'était pas favorable. Je devrais d'ailleurs dire les temps. Météo, les averses qui s'enchainaient. Chrono, pas moyen de savoir combien de temps durera la traversée de la Germanie, avec la détestable manie de nos voisins de rénover leurs autoroutes.

En relisant, je trouve que c'est un commentaire injuste, quand on sort des autoroutes belges dont certaines se transforment en pistes défoncées!
Mais comme ils ne font pas de travaux, on n'est pas pénalisé...

Quand je passe Aachen, le soleil apparait et je décide d'y voir un signe, donc je sors de l'autoroute. Premier constat, Aix est vraiment une toute petite ville. Second constat le centre est piétonnier, et je n'ai pas le loisir d'aller me garer au diable. Je me gare donc sur une placette au statut disons douteux, c'est à dire avec un joli panneau, mais pas encore en zone piétonne, et pas tout seul.

Dix minutes de marche suffisent à découvrir les restes de l'ancien Palais et la fameuse Cathédrale.

Je vais essayer d'inclure quelques photos dans cet article.




Le palais est très beau, et son insertion dans ce petit centre tout calme est plaisante.

Le Cathédrale est unique. Comme toute oeuvre et plus encore chef d'oeuvre, soit. Mais surtout parceque les vissicitudes de l'histoire et l'ambition de ses architectes en fait un édifice tout en verticalité si l'on pense à sa nef.
Ou un plus encore une absence complète de relation entre l'extérieur et l'intérieur. L'extérieur peut se décrire comme un ensemble complexe et foisonnant relié par des passerelles et des raccords aussi improbables que somme toute captivants, voire gracieux.




La vraie surprise commence quand un exterieur gothique aux scultures admirables cède sitôt la porte franchie la place à de basses voutes romanes que je verrais bien mieux en orient ou en tout cas dans un empire romain agonisant. Moyennant quoi, la mosaique des quatre fleuves de la Bible qui accueille le visiteur dans un premier dome que l'on qualifierait de modeste si cette mosaique ne ruisselait pas d'or, cette mosaique est superbe, même si la photo ne lui rend pas justice.

Je corrige maintenant que j'ai importé l'image, je suis moins dur. Il manque quand même ce choc des basses voutes alors que l'extérieur s'élance aux cieux. En effet, la photo n'est pas faite au téléobjectif, mais à une focale normale. Cela, et le flamboiement de l'or.



Suite de la visite ? Réfection majeure, avec echaffaudages et protections platifiées de la première partie de l'édifice. Impossible de s'en faire une idée et, pire pour moi, de le ressentir.
Alors, factuellement, un bref passage dans la nef principale avec ses deux châsses dorées et son autel insignifiant. Le plus intéressant serait sans doute de très vielles fresques murales très pâlies.



Les châsses sont impressionnantes, le travail d'une grande finesse est bien mis en valeur par les reflets de l'or. Leur protection sous d'épaisses vitres rend les clichés moins que médiocres - vous vous doutez bien que j'ai essayé!



En résume : à revoir sous un vrai soleil, en semaine et en prenant le temps, car ce tout petit centre dégage un vrai charme.


Ah oui, autre raison : en ce dimanche après-midi, les boutiques de printen, la pâtisserie locale, sont fermées.

Retour à la voiture sous les premières gouttes, pour trouver sous l'essuie glace un papier orange m'informant que la maraichaussée locale va me contacter pour me poser quelques questions, et qu'il est inutile que je les contacte en attendant. Ce que je n'ai nullement l'intention de faire, rremarque bien!
Ce qui est sympa, c'est que le verso du papier est en Anglais, Français, etc.
On verra bien la suite.


Bon, je vais organiser les bagages pour la traversée car je crois que l'embarquement approche.


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Location:Travemunde

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