mardi 10 août 2010

En mer (rédigé le 9 août 2010)

Après une tentative de sieste infructueuse, je remonte sur le pont-solarium pour prendre le soleil et blogger un peu.

Soyons logique, je vais reprendre le fil là où je l'avais laissé hier. Sinon, où va la pelote, je vous le demande !

En fait, ce matin j'ai relu le blog d'hier soir, importé les photos dans l'iPad, fait un tri aussi rapide qu'évident de celles-ci et mis à jour ce que j'avais écrit à Travemünde - à l'arrière du Tiguan qui se révèle bien plus pratique pour ce faire que la place du conducteur.

Quelques paragraphes vont manquer de spontanéité : BlogPress vient de gentiment me donner à refaire ma copie. Moralité je ré-écris, et je ferai des sauvegardes à chaque paragraphe.

Que disais-je?

Que cette journée de route se concluait par un superbe coucher de soleil derrière le terminal des ferries, car plus je gagnais en latitude, plus les nuages se faisaient vaporeux.




D'ailleurs, quitte à parler de la pluie et du beau temps, j'ai dû traverser un système diablement perturbé et compliqué, à plusieurs reprises la température est tombée vers 19° pour remonter ensuite vers 24°.

Peu avant d'arriver, le GPS m'a incité à faire un grand détour pour contourner Hambourg, pourtant traversée d'autoroutes larges à souhait. Mais il est sûr qu'en sens opposé cela bouchonnait dur! C'est le défaut de voyager un dimanche, on rencontre fatalement les retours de week-end. De là viennent les vingt-quatre kilomètres de rab'. Quand je le pourrai, je transformerai en image la trace du GPS (de rando, pas celui de la voiture) et je l'ajouterai au blog, cela sera lumineux.

Ayant meublé l'attente de l'embarquement avec la rédaction de l'entrée de blog précédente et la programmation de la route vers Kuhmo en passant par le mont Koli et un tour de lac sur piste à son pied- ce qui n'a rien à voir à un tour de piste du lac, comme le disent les cygnes - , le temps est passé vite.

On m'a fait ranger la voiture juste à côté des motos, j'espère bien sortir ainsi rapidement demain.

Je m'embourgeoise, cette fois j'ai réservé une cabine avec hublot, et c'est vraiment plus agréable.





Et on n'est guère gêné par les vis-à-vis !



Enfin, ces photos sont de ce matin, hier soir je donnais sur les eaux sombres de la sortie du port.

Hier soir, buffet dîner rapide et dodo, les mille kilomètres réclamaient leur dû!

Le bord est à l'heure finlandaise, en avance d'une heure sur l'heure d'Europe occidentale. De fait, je n'ai pas fait - de mon point de vue- la grasse matinée, et il était 9h30 quand je suis monté prendre le petit déjeuner.

Ablutions, sauna, jacuzzi, correction du journal d'hier, voila qui m'amène au déjeuner.

Aprés l'épisode sieste infructueux, je monte sur le sun deck avec l'iPad et la veste de quart sur mon t-shirt. Double erreur : le soleil se dévoile de plus en plus, et les 17° de ce matin ont cédé la place à une chaleur à se mettre à bronzer torse nu. Et au grand soleil, l'iPad est quasi inutilisable, à la fois parce que l'écran y montre ses limites, et que le soleil le faisait chauffer d'une manière qui ne me convenait guère. Je mets donc la tablette sous la veste et pose dessus le t-shirt.
Suit un épisode où la méditation le dispute à la fraternisation avec le lézard.

Après une bonne demi-heure, je décide de ramener mes accesoires à la cabine et remonte sur le pont avec deux veilles connaisances, le Routard de Finlande et l'Usage du Monde.

Monté sur le pont hélicoptère que je n'avais pas ré-exploré car je gardais le souvenir d'un espace trop venté sauf à l'immédiat applomb du chateau, je découvre qu'il y fait un temps parfaitement doux, en fait le vent est de sud-ouest et quasiment de la vitesse du bateau. Le vent apparent est donc nul, et le soleil brille sur notre arrière. En contrepartie, ce vent de suroît leve une petite houle qui prend le ferry par l'arrière, mais elle est si réduite et lui si gros que le roulis généré est quasi insensible.

J'y reste dans un fauteuil avec ces deux compères jusqu'à ce qu'un banc de nuages importuns et insistants me force à constater que le torse abrité d'un simple coton n'est plus agréable du tout.

Je redescends, enfile un sweat, reprend la tablette et me revoici à rédiger le journal de la journée, tandis que nous laissons à babord la pointe sud de l'ile de Gotland, que tu trouveras peut-être plus facilement par sa ville principale, Visby, cette fois à l'intérieur mais devant les baies vitrées du salon-bar.

Le dîner s'annonce, je redescends l'iPad et vais chercher la carte d'accès au restaurant.

Suite et relecture après ce dîner, il est 19h locales.

Je vais préparer mes vêtements pour demain, ce qui est moins anodin qu'il n'y paraît et me coucher en Lisant un peu.

D'abord, s'habiller n'est jamais vraiment anodun car porteur de confort, non seulement physique mais social, l'apparence que l'on se donne annonçant que ce l'on choisit dans ce grand poker des relations. Bien plus raisonnablement, je ne dois pas oublier que demain je débarque avant l'aube, donc à une fraîche bien fraîche, pour mettre le cap au nord sous quelques 23° à ce que j'avais vu avant le départ, sans oublier un mont Koli exposé aux vents. Moralité, trois couches : t-shirt, polaire et veste de quart. Et strip-teases en perspective .


Tandis que je regarde de ma cabine le camaïeu de gris, je constate ne rien avoir dit de la Baltique. Elle est d'un vert tirant sur le brun, un peu vert-de-gris, tandis que le ciel emplile des strates de gris que le soleil commence à nuancer d'ocre. Les seules taches de couleurs simple sont les moutons bien plancs qui couronnent de ci de là les ondulations.

Mise à jour à 21 h : j'ai pris un coup de soleil sur le torse et les bras...

- Posted using BlogPress from my iPad

Location:En mer, au large du sud de la Suède (disons, de Kalmar)

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