Pas étonnant, cela, vu que Lakselv est a fond du plus long fjord de Norvège.
On commence la montée (de 70 à 71°Nord) en longeant ce Parsanger. Eblouissement renouvelé, l'eau en est noire quand le soleil ne la caresse pas, tandis que pour lui elle se fait émeraude. Selon les mêmes rayons, qui se cachent entre les nuages qui défilent à grande vitesse, les parois sont murailles sombres ou écrins d'albatre, d'argent même sous la réflexion de leur roches détrempées que tavellent des torrents plus lumineux encore, avec leurs rares coussins élimés de bouleaux chétifs et surtout de mousses au vert éclatant et tirant sur le jaune dans la lumière.
Notons quand même qu'il y a ici à Mehamn 60 km/h de vent et plus (sur, c'est le METAR de l'aéroport) pour une température de 7° qui compte tenu du vent et de l'humidité donne une impression de 0 - voire -8° si je regarde un autre site!...
Alors le spectacle se contemple parfois de l'intérieur de la voiture
Cette rigueur n'empêche ni la vie animale, ni la vie humaine de s'accrocher, et de profiter de la moindre opportunité
On imagine, au dela de l'allégorie de ces deux photos, que par ici certains jours son plus durs que d'autres...
Si l'on reprend le fil du périple, on traversera ensemble la presqu'île pui porte Mehamn et Gamvik, ce lieu magique où je renoncerai parfois à descendre de voiture face à la force du vent : les gouttent de pluie frappent le parebrise horizontalement, et d,ouest en est, pas en venant juste s'écrase contre lui. Le summum est atteint quand je roule à 70 km/h vers l'est et que la pluie frappe ma vitre arrière... Cela veut dire qu'elle est soufflée à bien plus de 70 par le vent d'ouest. Alors je reste sagement dans l'auto, la netteté des photos dût-elle en pâtir.
Comme ici, où sur un fetch de moins de cent mètres sur ce micro-lac, le vent lève des vagues qui se brises sous le vent...
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Location:Fabrikkberget,Mehamn,Norvège
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