Pas d'ampoule après le périple d'hier, certes quelques courbatures...
Direction le circuit des peintures rupestres. J'y suis déjà allé l'an passé mais j'avais beaucoup aimé, donc bis. Je décide faire volontairement l'erreur de l'an passé et de ma garer un parking plus tôt et ajouter une liaison de deux kilomètres en longeant un lac. Enfin, cela c'était avant de découvrir en me préparant assis sur le seuil du coffre que j'ai oublié... mes chausses de marche et mes chaussettes. Trop fort !
J'ai bien dans la voiture les Ténéré, et comme dans mon souvenir le cricuit est sec, cela pourrait coller, mais sans bonnes chaussetes, juste mes habituelles chaussettes noires, on ne va pas ajouter de km inutiles, on se contentera des huit normaux.
Je mets donc les chaussures sur les chaussette des citadin, et remonte en voiture pour gagner le parking le plus adapté.
On peut rejoindre de celui-ci Varikallio par deux chemins, l'un plus long et plus inégal est de toute beauté, l'autre coupe au plus court et à part un escalier de 122 marches, je les ai recomptées et je sais que j'ai retrouvé me même chiffre que l'an passé, il est vraiment doux.
La décisin est aisée : boucle en commençant par le plus dur.
Je n'ai pas emporté le Pentax, donc pas de photo en direct, il faudra faire un peu plus tard avec celles du HTC.
Alors que je photographie le lac longé en début de boucle, un bruit dans les fourrés derrière moi me fait retourner en douceur pour voir passer une masse rousse. Je pense d'abord à un renard, vue la taille. Mais la bête réapparait un instant plus tard : c'est un magnifique écureuil, je n'en ai jamais vu d'une taille pareille. Il ne s'attarde pas à me contempler comme les rennes d'hier, mais grimpe bientôt. Comme il ne se cache pas en contournant le tronc, j'ai le loisir de l'admirer. Il y a une photo avec le HTC, mais si on peut l'imaginer ce sera le bout du monde.
Ce doit être leur jour de marché, quelques minutes plus tard un second écureuil, moins costaud, me gratifie longuelent d'un numéro d'acrobate, sautant de branche en branche et d'arbre en arbre avant de disparaitre.
Le sol du chemin est très inégal, racines et pierres, ce qui fait que je ne marche pas bien vite, à peine 3,2 km/h de moyenne, ralenti que je suis par les photos - comme hier, je veux utiliser le GPS pour tagger directement les photos, et ce misérable met un temps infini à faire ses "fix". Je sens que cela fait travailler les articulations en plus de muscles.
Enfin, l'aller est très agréable, je croise deux personnes...
Déjeuner d'une pomme aux pieds de la falaise peinte. Tu as les photos de l'an dernier sur Picasa.
En quittant le ponton, il y a un abris. Surprise, tranquillement vautré devant la réserve de buches, une renne !
Retour paisible à la voiture, après les 122 marches de l'escalier qui remonte de la vallée des peintures.
Je crains de devoir mettre en oeuvre le plan A (comme ampoules). Après vérification, et comme je me suis mis pieds nus et secs dans les tennis, tout va bien !
Retour tranquille mais avec un crochet a un petit hameau plus loin sur la piste.
Jolis photos qu'il vous faudra sans doute attendre un peu.
Sauna, grande salade... Tout cela je l'ai déjá ecrit hier, et cela a disparu...
Allez, tant pis, faire et refaire...
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Location:Hossa
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