lundi 15 août 2011

Strasbourg

Journée à Strasbourg, ville impossible pour les voitures, et avec seulement une poignée de stations de vélos à la vélib. Je trouve sur Internet l'adresse d'embarquement - car la facture ne contient que l'adresse du siège social en plein centre. Merci le GPS pour m'avoir tranquilement mené dans ce nul part.

Je dépose la voiture dans la zone portuaire, et me voila parti à pieds puis en tram vers le centre historique. Disons que le reste de la ville est sans grand charme, et on s'arrètera charitablement là.

Je jette un premier coup d'oeil sur la Cathédrale, d'une légèreté stupéfiante quand on la découvre depuis son entrée principale.
Mais il est temps de déjeuner, d'une tête de veau sauce gribiche chez Yvonne. Top.

Retour à la cathédrale, séance photos, dont l'horloge astronomique. Je n'assiste pas au repas des gargouilles mais au remontage de ce chef d'oeuvre... par un jeune motard. La collision des looks est cocasse.

Le grès rose des Vosges est si fragile que la reconstruction a été permanente, et ainsi les à-plat sont ils en quelque sorte des patchworks de rose. Est-ce pour pallier cette fragilité que le génial architecte de la Cathédrale a laissé toute sa solidité à la façade en avançant en haut relief les décors d'un pied. Le résultat est une dentelle de toute beauté qui justifie à elle seule la visite de cette ville.

Suite de la ballade, re-photos des portiques nord et sud, puis du palais de Rohan avant de me diriger vers la Petite France. Pas mal de touristes, pas mal de travaux aussi. Mais dans l'ensemble un coeur de joyaux.

Breve escale au temple où se repete un concert Bach à l'orgue. Magnifique.

Lors du concert de Barr, j'avais hésité quand à l'origine d'une acoustique moyenne de l'édifice, qui manque de profondeur. Une première explication, un peu simple, serait la géométrie et les matériaux employés. Une seconde, plus logique, serait l'absence de la couche de péchers deposés au fil des siècles de confessions pour enrichir le son et le rendre plus sensuel. Mais voilà , ici, c'était un temple à l'acoustique somptueuse ce qui donne un coup à mon explication préférée...

Retour au tram en flanant dans les vielles rues, et me voila bloggant sans wifi, donc sans photo.

A 16h52, nous sommes 4 et dans les 280 ans dans la salle d'attente, tandis que l'on m'annonce un embarquement vers 17h15.




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Location:Rue du Havre, Strasbourg

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