Du toit et du recul...

Bon, il pleut donc travaillons un peu…

Ma liste était :

- la quasi disparition du bois et du faux-bois

- le développement des volants multifonctions, jusqu'à l'aberrant chez Citroën - avec le contrexemple de mon 3008, sans le moindre bouton

- la très géniale caméra de recul, expérimentée avec bonheur sur le Tiguan et qui me manque!

- les toits vitrés, du petit toit en accessoire monté sur ma R21, au toit panoramique et ouvrable du Tiguan, au toit soi-disant panoramique avec deux lucarnes ridicules de la Mégane et au gigantesque toit (pas ouvrant) du 3008 qui en fait une sorte de coupé virtuel

- bien sûr, la climatisation, de plus en plus sophistiquée, au moins en apparence sinon en efficacité

- le range bouteille dans la porte, pour 1,5l dans le Tiguan, à comparer aux range-canette des autres véhicules - le record pour la Mégane où une canette ne tient même pas (mais Renault fait peut-être des canettes spéciales!)

- l'apparition du frein à main électrique

- régulateur / limiteur de vitesse

- le range lunettes (alternativement de vue et de soleil)

- d'une manière générale le développement de rangements vastes et / ou malins (ah, la ceinture à enrouleur du coffre de la V40, sans doute trop malin pour se développer)

- et bien sur le bazar électronique, intégrant GPS et multimédia

Au tour de la caméra de recul, donc, et pour un court point.

J’ai découvert cet équipement sur mon Tiguan, un peu par hasard d’ailleurs car il était couplé en « pack » avec je crois le GPS. Au moins pour ce modèle, c’est une pure merveille : affichage clair sur le (assez) grand écran du système multimédia, vue très large (latéralement) et profonde (depuis le pare-chocs ou presque), et surtout lignes repères précises : ce l’enveloppe de la voiture avec le braquage de roues courant ou en redressant. C’est d’une précision et d’un confort que l’on imagine pas. Dans mes balades scandinaves, cela m’a toujours permis de me garer parfaitement dans la nature sans abimer d’arbustes ou toucher quoi que ce soit. Je déplore l’absence de cet équipement sur un véhicule vitrine high-tech comme mon 3008 HY4. C’est mon seul équipement manquant sur cette excellente voiture.

Comparativement, les « radars de recul » sont certes utiles, mais incomparablement moins riches (ce qui fait biper, c’est une feuille, de la neige sur le capteur… et entre deux capteurs, au plus près, plus rien…). C’est probablement un équipement bien suffisant pour un usage purement urbain. En dehors, pas glop (moi, j’ai tapé un arbre entre deux capteurs… ).

Les toits vitrés.

Je m’aperçois que la liste est un bon résumé de mon expérience et de mes attentes vis-à-vis de cet élément de confort et de convivialité.

Retour arrière rapide. J’ai fait installer des toits vitrés basculants sur mes premiers véhicules, en un temps où la climatisation n’était disponible que sur les voitures de luxe et où je roulais beaucoup. L’objectif était plus le courant d’air que la lumière, et malgré des rhumes à répétition je dirais que les promesses étaient tenues avec ces équipements genre Norauto et cie. L’absence de vélum n’était pas très grave, j’ai toujours pris des modèles assez sombres, mais je pense qu’ils n’aidaient ni l’isolation thermique, ni acoustique. Le seul embarras, relatif ( !) est la lumière des lampadaires la nuit, qui peut géner l’équilibre de la vision nocturne (de l’œil du conducteur aux instruments de bord). Je préfère largement des vélums pleins plutôt qu’ajourés (cas du Tiguan, la seule faute de conception de l’habitacle, ou presque). De ces petits toits je suis passé au gigantesque toit panoramique et ouvrant du dit Tiguan (deux exceptions : ma première BMW n’avait pas de toit ouvrant, et je n’en ai pas vu la nécessité avec une très bonne clim, la seconde avait un petit toit ouvrant « constructeur »). Sur ce petit SUV, le toit était quasi parfait : en deux parties, une barre de quelques centimètres de métal (je dirais de mémoire moins de 5) séparant partie fixe et partie mobile), avec entrebâillement ou ouverture assez grande. Pour les passagers à l’arrière, l’impression d’espace était très appréciée. Pour moi, cela apportait air et lumière de manière complètement « dosable ». Un tel toit panoramique apporte un confort bien réel et une vrai plaisir en balade.

Dans un accès d’écologie mal compris, j’ai acheté ensuite une Mégane et j’ai adopté un toit prétendu panoramique. Certes, de l’extérieur, il i y du verre partout. Sauf que, comme beaucoup d’autres points de ce break, c’est de l’apparence. En fait, vu de l’intérieur, on retrouve un petit toit ouvrant à l’avant et un petit toit vitré fixe à l’arrière, à la surface réduite par plein de garniture de toit. On y ajoute deux petits vélums manuels et on aura décrit cet équipement minable. La dureté de cette critique tient sans doute, d’une part à la frustration de la découverte, mais surtout à l’arnaque intellectuelle qu’elle traduit. C’est tout de même indécent de décrire ou qualifier un équipement pour les occupants par son apparence extérieure et non par l’effet qu’il produit pour le dit occupant. Sans compter une isolation thermique déplorable.

Sur le 3008, pas de publicité mensongère : toit panoramique non ouvrant. C’est totalement vrai, le toit est juste gigantesque, et le vélum joue bien son rôle, de nuit, par temps très froid ou très ensoleillé. Une vraie réussite. L’absence d’ouverture est un petit moins, compensé par l’absence des rhumes …

En passant, une remarque sur les climatisations. Je les ai trouvées efficaces et agréables sur toutes mes dernières voitures, avec une mention spéciale pour ma BMW 330 Touring noire, qui l’été de la canicule maintenait 31 dedans quand il faisait 41 dehors… Le vaste volume du Tiguan et du 3008 semble pousser un peu aux limites les équipements, notamment sur ce dernier. Tant qu’à faire, deuxième remarque : la régulation automatique de température marche dans mon expérience mieux en chauffage qu’en climatisation, et c’est somme toute bien dommage.

Bien sur, je ne peux pas passer sous silence l’apport de sécurité de la clim, à la fois pour le maintien de la vigilance par chaleur prolongée, mais aussi pour le désembuage. Pour ceux qui ont connu les deux, c’est un saut quantique !